Fleury-devant-Douaumont, un village "Mort pour la France".

Le village de Fleury-devant-Douaumont et le bois de Vaux-Chapitre totalement détruits, 16 mai 1916, Photographie de Charles-Jean Hallo, Paris, musée de l'Armée

A l'approche des commémorations du 11 novembre, le quotidien Libération a décidé de "se pencher sur les traces de la fin de la guerre de 1914 à 1918"  à travers mémoires, paysages, monuments, objets...

- Fleury-devant-Douaumont : village mort, mémoire vive : bien qu'entièrement détruite lors de la bataille de Verdun, cette commune de la Meuse ne compte aujourd'hui aucun habitant mais reste administrée par un maire. 

- A Verdun, un légiste en guerre et en os, suit le travail de Bruno Fremont, médecin légiste et urgentistes à Verdun, "étudie les restes exhumés des champs de bataille, en espérant pouvoir redonner un nom aux soldats oubliés et réussissent parfois à réunir des familles". 

- Les ruines étaient décrites comme des corps blessés. "Maisons éventrées, squelettes d'églises... les photos de destructions et leurs légendes, non censurées, ont largement été diffusées pour illustrer la souffrance du front". Emmanuelle Danchin, docteure en histoire contemporaine, dont toute la mesure des destructions des la première guerre mondiale.  

- 11 novembre 1918, le premier jour de l'entre-deux-guerres. "L'armistice consacre la fin des combats de la première guerre mondiale qu'on espère la "der des ders". Pourtant, les germes du conflit à venir vingt ans plus tard sont déjà là. Récit d'une journée de bascule".